Gibraltar

Nous sommes partis le 3 juillet de Porto Santo direction Gibraltar avec Augustine et Blanche à bord.

Vent de travers, houle de travers, les pauvres ont été bien secouées pour leur premier jour en mer. Comme a si bien résumé Blanche : c’est comme si j’avais bu, sans avoir bu… Amarinage difficile, surtout pour Augustine qui aura battu à plate couture le nombre de vomito à bord. Mais on peut aussi dire que l’océan a voulu se faire pardonner : nous n’avons jamais vu autant de dauphins en une navigation. Tous les jours, plusieurs fois par jour, ils venaient jouer avec nos étraves à la grande joie de tous. Qu’elle magie de voir ces animaux en pleine mer. Nous aurons aussi la joie de voir à nouveau un cachalot durant une journée de pétole, et Blanche et les enfants se baigneront en pleine mer par 4000 m de fond…

Après 4 jours de mer terre en vue, nous voyons la côte marocaine et espagnole au loin. Et le rocher de Gibraltar se dessine au loin petit à petit..

D’après la mythologie grecque, c’est Hercule qui a érigé le rocher de Gibraltar. Les deux colonnes d’Hercule sont le mont Calpé en Europe et djebel Musa en Afrique. Le territoire a une superficie de 6,8 km2. Il possède une frontière terrestre avec l’Espagne longue de 1 200 m (la deuxième plus courte frontière terrestre du monde), et 12 km de côtes : la côte est (East Side), où se trouvent deux baies, Sandy Bay et Catalan Bay, et la côte ouest (West Side), où vit la majorité de la population de 27 884 habitants.

Nous partons découvrir ce rocher si mythique. Notre bateau étant au mouillage en Espagne, il nous faut montrer patte blanche en passant la frontière. Gibraltar, bien que territoire anglais, ne fait pas parti de l’espace Schengen. Passés les formalités de contrôle, nous partons nous balader dans la ville. Mais pour cela il faut traverser l’aéroport qui coupe la pointe de Gibraltar en deux. Quand il n’y a pas d’avion la route est ouverte, quand un avion arrive la route est fermée. Aussi simple que cela, mais c’est quand même assez original de traverser une piste d’aéroport à pieds.

Nous voici en Angleterre : cabines téléphoniques rouges, signalisations anglaises, ici on roule à gauche…

Après avoir déjeuné un fish and chips, et attendu une heure au téléphérique, nous nous résignons à prendre un taxi pour monter au sommet du rocher. Et qu’elle bonne idée : le chauffeur, d’une gentillesse inespérée, nous emmène voir tous les lieux mythiques de Gibraltar : la grotte saint Michel, le belvédère, les singes, grâce a lui nous verrons les meilleurs spots du rocher. Et le soir même nous regardons avec les grandes « Tuer n’est pas jouer » un vieux James Bond tourné à Gibraltar et Tanger.

Après 3 jours sur place nous partons pour les Baléares, avec un stop à Malaga pour déposer Blanche et Augustine à l’aéroport.

Hello la Med : nous revoilà !

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